Situation
C’est en 1860, sous Napoléon III, qu’Auteuil ainsi que d’autres
communes furent annexées par Paris créant notamment le XVIe
arrondissement, où se localise le site du Parc des Princes, faisant
de celui-ci le stade le plus important de Paris.
Le premier stade (vélodrome) du Parc des Princes fut construit
en 1897, sur l’ancienne zone des fortifications, à la limite de
Boulogne-sur-Seine, et empiéta sur le dit Parc des Princes. Dès
lors, il y resta, mais en subissant de nombreuses rénovations et
reconstructions. Ce premier stade de 20000 places n’avait pas donné
naissance à de réels aménagements urbains.
Voir article de 1935 dans "La Construction Moderne"
Devenant insuffisant, il fut décidé, en 1931 de le reconstruire
pour le porter à 50000 places. A ce moment-là, fut pris en
compte le problème de l’accès au stade-vélodrome et
donc à sa situation dans la Ville de Paris. Le quartier du Parc
des Princes fut ainsi aménagé grâce à de larges
percées qui ont assurées au stade de nombreux accès.
Les côtés du stade et les bordures des voies diverses, sauf
côté Sud car il est bordé d’un autre stade, ont été
libérés. Cela a permis la multiplication des entrées
et, par la même occasion, un écoulement des foules ordonné
et rapide. Les règles d’urbanisme de la Ville de Paris avait imposé
une hauteur de 14 mètres par rapport aux voiries à ne pas
dépasser. Cette limitation avait, sans doute, pour but de conserver
à toute cette zone, un caractère d’espace libre. C’est ainsi
que fut délimité de façon définitive le terrain
de 4,5 hectares, sur lequel sera reconstruit le stade de 1968.
Le passage du Boulevard Périphérique occasionne la démolition
partielle des tribunes du Stade-Vélodrome. La décision de
reconstruire le stade au moins à l’identique n’est pas le fruit
du hasard. En effet, la loi Borotra de 1940 prévoyait qu’aucune
installation sportive ne pouvait, dans l’agglomération parisienne,
être supprimée, même temporairement, sans qu’aient été
prises préalablement les dispositions pour en assurer le remplacement.
De plus, Paris était l’une des seules capitales à ne pas
posséder de vrais grands équipements sportifs.
Les problèmes majeurs de l’architecte Roger Taillibert, chargé
de concevoir le nouveau stade de 50000 places assises, fut l’obligation
de garder en activité ce stade pendant le chantier et celle de respecter
les voiries existantes. Roger Taillibert dit d’ailleurs « A mon avis,
il fallait raser le stade Jean Bouin, tout reconstruire pour refaire une
opération complète et supprimer la rue Claude Farrère
attenante aux deux stades actuels et toucher au lycée Claude Bernard.
Je l’ai proposé. Je n’ai pas été écouté.
». C’est peut-être la raison pour laquelle, même si le
projet du nouveau Parc des Princes est exceptionnel, pour l’époque,
au point de vue technique, il est regrettable que l’urbanisme ne fut pas
assez pris en compte. Certes, ce stade est un stade urbain, car implanté
dans la ville de Paris sur un quartier assez dense, mais il lui manque
peut-être une vraie dimension urbaine. Le stade est une forme close,
refermée sur elle-même, ne permettant pas de relation avec
l’extérieur. Il représente un repère urbain, vu sa
dimension, mais le manque de rapport d’échelle nuit aussi à
la dimension humaine qu’il devrait avoir. Le gigantisme de ce stade est
d’autant plus accentué qu’il n’y a pas de recul pour le percevoir
à sa bonne échelle.
Vues aériennes du Parc des Princes en 1996
De plus, pour une économie financière, il n’a été
prévue que 1700 places de parking ce qui a posé des problèmes
d’acheminement et de stationnement, résolu en parti par la création
d’une zone à accès interdit aux automobiles 4 heures avant
le match. Cependant, sa dimension urbaine même si elle est discutable,
est réelle, car c’est un stade de proximité grâce entre
autre partie aux facilités d’accès (transports en commun,
navettes, périphérique). Tout cela étant dit, il ne
faut pas être trop excessif, car malgré tout, c’est un édifice
sportif tout à fait remarquable, tant pour sa sécurité,
que pour sa convivialité sportive.
Vue du Parc des Princes juste après un match.
Accès |
Métro |
Porte de St Cloud ou Porte d’Auteuil |
Bus |
Ligne PC, 22, 52, 62, 72, 123, 126, 136, 175. |
Voiture |
Périphérique Porte de St Cloud ou Porte d’Auteuil |
Aéroports |
Orly à 10 km / Roissy à 18 km |
Adresse |
24, rue du Commandant Guilbaud
75016 Paris
Tél. : 01.42.30.03.60
Fax : 01.42.30.85.25 |
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